French Tech : quels salaires en 2026 et quelle protection en cas d'imprévu ?
The Galion Project, le collectif des entrepreneurs de la Tech en France, a publié son enquête 2026 sur les salaires des dirigeant(e)s de la Tech. Cet état des lieux met en lumière un écosystème qui évolue et se consolide année après année.
En tant que partenaire de The Galion Project, Howden vous propose un résumé des points clés de cette étude, accessible dans son intégralité en cliquant ici.
Stabilisation des salaires et avancée de la parité
Le salaire annuel brut fixe médian des CEO reste stable à 120 000 € bruts fixes, comme lors de l'édition précédente. Le changement majeur s'opère sur le bas du spectre. Le 25e centile (les salaires les plus bas) progresse de 20 %, passant de 85 000 € à 100 000 €. Cela témoigne d'une normalisation par le bas, où les jeunes fondateurs s'octroient une rémunération plus soutenable. Les salaires les plus élevés restent stables, indiquant que les boards et les contraintes de cashflow limitent les excès.
L'écart de rémunération entre fondateurs et fondatrices se réduit de manière nette de 36 % en deux ans. Les CEO femmes enregistrent une progression de +12 % à la médiane.
Le retour du variable pour récompenser la rentabilité
Le salaire des CEO de start-ups rentables est plus élevé ceux des entreprises déficitaires. En toute logique, le variable reprend toute sa place, notamment pour les salaires élevés où il peut représenter jusqu'à 20-30 % du salaire total. Cela marque une professionnalisation où la rémunération du dirigeant est plus étroitement liée à la performance réelle de l'entreprise.
Sur le sujet des bonus, la part des CEO dont le salaire est complété par un bonus augmente légèrement de 38% à 41%.
L'utilisation des BSPCE (Bons de Souscription de Parts de Créateur d'Entreprise) est en léger recul (31 % des fondateurs en bénéficient contre 37 % précédemment), à la suite des évolutions législatives qui ont rendu le dispositif moins attractif.

Des CEO toujours trop peu protégés
Si les salaires évoluent à la hausse, les dirigeants sont en réalité très peu à envisager de protéger ces revenus en cas de perte d’emploi ou de révocation. 71,5% des répondants à l’enquête n’ont aucune d’assurance chômage du dirigeant. Pourtant l’avenir n’est jamais certain lorsqu’on est à la tête d’une entreprise et contrairement aux idées reçues, la quasi-totalité des dirigeants n'est pas éligible aux indemnités de France Travail. L'accès à l'assurance chômage classique est une exception, nécessitant un cumul rare entre mandat social et contrat de travail.
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L’assurance chômage du dirigeant est souscrite par l’entreprise pour son ou ses dirigeants. Pour les jeunes entreprises n’ayant pas encore de bilan comptable, pas d’inquiétude : des offres adaptées existent !


